« Sans alcool la fête est plus folle » qu’ils disaient ! En tous c as les lendemains sont plus faciles C’est pourquoi le @blackdogparis vous propose maintenant une série de mocktails (cocktails sans alcool pour ceux qui suivent pas) dont le : 🌟 DUTY FRUITY : Jus de Fraise 🍓, Abricot 🍑, Ginger Ale 🍺, Limonade 🍾 (on a pas trouvé l’emoji limonade sorry)
Après deux ans et demi d’absence le WeathÂer FesÂtiÂval marÂquait son grand retour sameÂdi 27 avril. Dans une verÂsion Ă taille humaine et avec une propoÂsiÂtion artisÂtique moins focalÂisĂ©e sur les superÂstars de l’électro — que l’on voit dĂ©jĂ dans tous les gros rassemÂbleÂments europĂ©ens aux proÂgramÂmaÂtions monotÂoÂnes et sans risque. Un arrĂŞtĂ© municÂiÂpal de dernière minute a touteÂfois limÂitĂ© la vente d’alcool au sein de l’évĂ©nement, faisant fuir ceux pour qui la qualÂitĂ© musiÂcale n’était pas la prĂ©ocÂcuÂpaÂtion preÂmière. Une Ă©diÂtion sobre donc, dans tous les sens du terme. Et c’était plutĂ´t chouette. L’occasion pour nous de dĂ©couÂvrir La Seine MusiÂcale, nouÂvÂel espace ouvert il y a deux ans du cĂ´tĂ© de Boulogne BilÂlanÂcourt et qui n’avait jusqu’à prĂ©sent pas proÂposĂ© d’évĂ©nements nocÂturnes de cette ampleur. Le bâtiÂment ressemÂble Ă un giganÂtesque paqueÂbot posĂ© sur l’Ile Seguin, un lieu bien conÂnu des habituĂ©s du WeathÂer puisque ayant accueilÂli le closÂing de l’édition 2014 avec l’incroyable perÂforÂmance de Three Chairs – MoodyÂman, Theo ParÂrish et MarÂcelÂlus Pittman. Il faut dire que le ManÂiÂfeste » pubÂliĂ© quelques semaines en amont de l’évĂ©nement nous avait bien allĂ©chĂ©s. Quand tant de gros fesÂtiÂvals se conÂtentent de bookÂer semÂpiterÂnelleÂment les 30 mĂŞmes tĂŞtes d’affiches — pour qui le Djing semÂble ĂŞtre devenu une forme de rente Ă base d’autosync plutĂ´t qu’une affaire de pasÂsion – le WeathÂer se proÂpose lui de dĂ©frichÂer » et de ramenÂer des grands noms vraiÂment impliquĂ©s ». On dit oui, oui et mille fois oui. AinÂsi le dĂ©but de soirĂ©e est dĂ©diĂ© Ă l’IDM et aux lives audio-visuels, des perÂforÂmances que l’on ne trouÂvera jamais dans le genre d’évĂ©nements prĂ©cÂitĂ©s. PreÂmier Ă entrÂer en scène l’allemand Carsten NicoÂlai aka Alva Noto pour un live autour de son dernier album UNIEQAV. Celui-ci nous conÂquit rapiÂdeÂment avec son IDM tanÂtĂ´t musÂclĂ©e, tanÂtĂ´t plus mĂ©lodique, touÂjours parÂfaiteÂment ciselĂ©e, tanÂdis que la salle prinÂciÂpale de la Seine MusiÂcale se remÂplit douceÂment. On est d’ailleurs impresÂsionÂnĂ©s par la topograÂphie des lieux, dĂ©barÂrassĂ©s de leurs habituels gradins, avec la senÂsaÂtion de se retrouÂver au cĹ“ur d’un immense vaisÂseau spaÂtial. On remarÂque ausÂsi d’emblĂ©e que les Ă©quipes du WeathÂer ont mis le paquet sur la sonoriÂsaÂtion, impecÂcaÂble et prometÂteuse pour la suite des Ă©vĂ©neÂments. Cet aspect science-fiction se pourÂsuit avec le live suivÂant, celui de Lanark ArteÂfax qui se dĂ©roule de l’autre cĂ´tĂ© de la salle. CachĂ© derÂrière un monoÂlithe Ă©mergeant d’une brume artiÂfiÂcielle sur lequel vienÂnent bienÂtĂ´t se proÂjeter des visuels futurÂistes, le briÂtanÂnique proÂpose une IDM plus conÂtemÂplaÂtive et barÂrĂ©e, poncÂtuĂ©e de dĂ©flaÂgraÂtions en mode infrabassÂes qui vous prenÂnent aux trippes. DĂ©coiffant. Lanark ArteÂfax ©RĂ©my Golinelli Sans alcool la fĂŞte est plus folle Après ces presque deux heures conÂsacrĂ©es Ă l’électronique expĂ©riÂmenÂtale on cherche Ă se rafraĂ®chir un peu avant de basÂculer en mode danceÂfloor. C’est lĂ que l’on comÂprend qu’il y a un sĂ©rieux probÂlème au niveau des bars. Ceux situĂ©s Ă l’intĂ©rieur du bâtiÂment ont interÂdicÂtion de venÂdre de l’alcool – y comÂpris de la bière – et ceux Ă l’extĂ©rieur sont logiqueÂment pris d’assaut. RenÂseigneÂment pris, cela est dĂ» Ă un arrĂŞtĂ© municÂiÂpal de dernière minute qui a pris les Ă©quipes du WeathÂer de court. Pire, une interÂdicÂtion totale de vente d’alcool est annonÂcĂ©e entre deux heures et cinq heures du matin. Cette dernière fera fuir une parÂtie des fesÂtiÂvaÂliers – les moins motivĂ©s – entre 1500 et 2000 selon Le Parisien, soit entre un quart et un tiers des perÂsonÂnes prĂ©sentes. On comÂpatit pour les organÂisaÂteurs pour qui le prĂ©juÂdice financier risque d’être imporÂtant tout en se disÂant Ă©goĂŻsteÂment qu’on aura plus de place pour nous. TanÂdis que des jeunes gens très lookĂ©s se dĂ©chainent dans la BoilÂer Room – avec entre autre OKO DJ, Park Hye Jin et Kosh – on profÂite du set de Deena AbdelÂwaÂhed qui a dĂ©cidemÂment un son très perÂsonÂnel, que ce soit sur son album ou lors de ses DJ sets. Une techÂno Ă©thĂ©rĂ©e aux influÂences bass music, tribÂales, oriÂenÂtales et dub. Deena AbdelÂwaÂhed ©RĂ©my Golinelli Elle est suivÂie par le bulÂgare Kink dont on conÂnait dĂ©jĂ les lives très Ă©nergiques et ludiques. NavÂiguant entre house et techÂno aux sonoritĂ©s old-school il se dĂ©chaine derÂrière les machines durant près de 2h30 – quel perÂformer ! On fait ausÂsi des allers-retours vers la salle du bas, qui avec ses piliers et ses baies vitÂrĂ©es donÂnant sur la Seine ressemÂble Ă©trangeÂment Ă ConÂcrete. On y dĂ©couÂvre le live des français Pilotwings, très Ă©clecÂtique, aborÂdant la house sous ses angles bass music, dub, breakÂbeat voir italo-disco. On reste ausÂsi pour le back-to-back entre Octo Octa et Eris Drew pour une house qui retourne le danceÂfloor mais que l’on trouÂve un peu trop conÂvenÂtionÂnelle – très influÂencĂ©e par les scènes anglaise et new-yorkaise. A moins que ce ne soit la fatigue qui se fasse dĂ©jĂ ressenÂtir. Ou le manque de bière. Djrum referÂmera cet espace avec un breakÂbeat acid assez Ă©nervĂ©, limÂite junÂgle. Du son qu’on entend que trop rarement et qui fait du bien. A l’étage supĂ©rieur dans la grande salle Daniel Avery dĂ©roule une techÂno futurÂiste, menÂtale et effiÂcace qui satelÂlise tout le monde. Avant de laissÂer la place au duo français LuxÂor – Antigone et ShloÂmo – pour un live de techÂno frontale Ă 140 BPM. LuxÂor ©RĂ©my Golinelli Il est dĂ©jĂ 7h du mat. L’heure pour nous d’abandonner les derniers danseurs Ă leur joyeux sort. L’heure ausÂsi de faire le bilan. Un WeathÂer rĂ©usÂsit Ă bien des Ă©gards – logisÂtique, artisÂtique – et dont on espère qu’il ne sera pas trop pĂ©nalÂisĂ© par ce triste imbroglio autour de la vente d’alcool. Car des fesÂtiÂvals de cette exiÂgence qualÂiÂtaÂtive, il n’y en a pas tous les jours Ă Paris. VisÂitĂ© 2 462 fois
100 infusion, 200% jus de fruits !Nous rappelons que "l’abus d’alcool est dangereux pour la santé".Nous proposons un contenu à caractère purement humoristiq