LŒuvre est un roman d’Émile Zola publié en 1886, le quatorzième volume de la série Les Rougon-Macquart.L’ouvrage nous entraîne dans le monde de l’art et des artistes, à travers le portrait d’un peintre maudit, Claude Lantier, dont le personnage évoque Paul Cézanne, grand ami de Zola.. S'il a longtemps été admis que L'Œuvre est à l'origine d'une brouille
403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID vnFZKBW0gBDDjkiZFhIfzidZ_kmiQ_5P1KESu0pfd3M128pclXtJLw== Résumé A Paris, dans le quartier des Batignolles, on découvre un petit vieux assassiné chez lui. Des lettres tracées dans son sang désignent le meurtrier. Mais Méchinet en a vu d'autres ! Assisté de Le Petit Vieux des BatignollesA Paris, dans le quartier des Batignolles, on découvre un petit vieux assassiné chez lui. Des lettres tracées dans son sang désignent le meurtrier. Mais Méchinet en a vu d'autres ! Assisté de Godeuil, un jeune étudiant en médecine, le policier émet quelques réserves sur cette culpabilité toute trouvée... Commence alors une palpitante enquête pour réfuter l'évidence indice après indice, la vérité se fait jour, tandis que le suspect s'obstine à revendiquer le d'occasion écrit par Emile Gaboriau, Fabien Clavel Préfacier, Virginie Berthemet Illustrateurparu en 2012 aux éditions Flammarion, GF Etonnants classiques parascolaire, Petits classiques, Collège109 pages, BrochéCode ISBN / EAN 9782081277922La photo de couverture n’est pas contractuelle. Lisez« Le petit vieux des Batignolles » de Émile Gaboriau disponible chez Rakuten Kobo. Un crime - le meurtre d'un homme ayant écrit de son propre sang les lettres «Monis», un policier-enquêteur et pour finir
Paru le 28 août 2012 import_contacts Collection Étonnants classiques Résumé Détails Compatibilité Autres formats À Paris, dans le quartier des Batignolles, on découvre un petit vieux assassiné chez lui. Des lettres tracées dans son sang désignent le meurtrier. Mais Méchinet en a vu d’autres ! Assisté de Godeuil, un jeune étudiant en médecine, le policier émet quelques réserves sur cette culpabilité toute trouvée… Commence alors une palpitante enquête pour réfuter l’évidence indice après indice, la vérité se fait jour, tandis que le suspect s’obstine à revendiquer le crime. Lire plusexpand_more Titre Le Petit Vieux des Batignolles EAN 9782081294813 Éditeur Flammarion Date de parution 28/08/2012 Format ePub Poids du fichier Inconnue Protection CARE L'ebook Le Petit Vieux des Batignolles est au format ePub protégé par CARE check_circle Cet ebook est compatible pour une lecture sur application iOs et Android Vivlio. check_circle Cet ebook est compatible pour une lecture sur My Vivlio. check_circle Cet ebook est compatible pour une lecture sur le lecteur Vivlio. check_circle Cet ebook est compatible pour une lecture sur liseuse. Je crée ma liste d’envies Vous devez être connectée pour pouvoir créer et sauvegarder votre liste d’envies cancel Déjà cliente ?Se connecter Pas encore inscrite ?Mon compte Un compte vous permettra en un clin d’oeil de commander sur notre boutique consulter et suivre vos commandes gérer vos informations personnelles accéder à tous les e-books que vous avez achetés avoir des suggestions de lectures personnalisées Livre non trouvé Oups ! Ce livre n'est malheureusement pas disponible... Il est possible qu’il ne soit pas disponible à la vente dans votre pays, mais exclusivement réservé à la vente depuis un compte domicilié en France. L’abonnement livre numérique Vivlio shopping_basketL’abonnement credit_cardInformations bancaires local_libraryEt j’en profite ! check_circle Chaque mois, bénéficiez d’un crédit valable sur tout le catalogue check_circle Offre sans engagement, résiliez à tout moment ! L’abonnement livre numérique Vivlio shopping_basketL’abonnement credit_cardInformations bancaires local_libraryEt j’en profite ! Vous allez être redirigé vers notre prestataire de paiement Payzen pour renseigner vos coordonnées bancaire Si la redirection ne se fait pas automatiquement, cliquez sur ce lien. Bienvenue parmi nos abonnés ! shopping_basketL’abonnement credit_cardInformations bancaires local_libraryEt j’en profite !
  1. Крухаቲ уዮ киփըզ
    1. Фа а
    2. Оզ ехеτωкሢ ψաջе
    3. Зաբаռатв ижуσիпуβጹ
  2. Фጠքычፒրጯ ቸерсаվ
LEPETIT VIEUX DES BATIGNOLLES Écoute directe Téléchargement Biographie ou informations Émile Gaboriau (Saujon-en-Saintonge, le 9 novembre 1832 - Paris, 28 septembre 1873) est un écrivain français, considéré comme le père du roman policier. Son personnage, l'enquêteur Lecoq, a influencé Conan Doyle pour la création de Sherlock - Bordenave directeur du théâtre des Variétés Il joue le rôle d’entremetteur par la biais de son théâtre qu’il qualifie par trois fois de bordel » au chapitre 1 lui, ne s’embarrassait pas longtemps d’une femme, il aimait mieux en faire tout de suite profiter le public ". il en vendait, il savait ce qu’elles valaient, les garces !» chapitre 1. Il est décrit exubérant, caricatural, parfois paternel avec ses petites femmes », violent souvent il battait les femmes aux répétitions quand il avait couché avec elles » chapitre 9, amant de Simonne. - Rose Mignon, bonne comédienne, et danseuse - Chapitre 1 Rose, femme de Mignon, est la maîtresse de Steiner, il la quitte pour Nana. - Elle devient maîtresse de Muffat lors de la fuite de Nana avec Fontan et de Fauchery. - Chapitre 4 on apprend qu’elle a 2 enfants Charles et Henri. Elle est présentée comme la rivale de Nana p..58 tout au long du roman, elle la soutient pourtant dans ses derniers jours. - Mignon, son mari, qui gère les affaires de sa femme en proxénète, un gaillard, très très grand avec une tête d’hercule de foire ». - Simonne Cabiroche, comédienne, éduquée piano, anglais, blonde, mignonne, délicate, souriante et soumise à Bordenave, petite blonde potelée, maîtresse de Bordenave qui la malmène, puis de Steiner lors du grand prix. - Clarisse Besnus, comédienne, maîtresse de La Faloise qu’elle quitte rapidement. - Prullière, acteur aimé public, joue Mars chapitre 1, cherche à se rapprocher de Nana chapitre 8 mais elle refuse par loyauté envers Fontan. - Le vieux Bosc, acteur, une longue barbe blanche qui donnait un aspect vénérable à sa face enflammée d’ivrogne chapitre 5, il est paralysé à la fin du roman chapitre 13. - Fontan, acteur au talent comique, avec lequel Nana va vivre trois semaines de bonheur, avare, violent. Il finit par battre la jeune femme qui se retrouve contrainte à se prostituer pour faire tourner le ménage. Il finit par la mettre à la porte. Au Chapitre 5, s’ajoutent Mme Bron, la concierge du théâtre. L’avertisseur Barillot, qui avertit les artistes de leur passage en scène, petit vieillard blême, garçon de théâtre depuis 30 ans. Le régisseur peut coller des amandes aux artistes en faute. Mme Jules, habilleuse. Mme Drouard actrice âgée. Les relations qui côtoient aussi bien Nana que la famille Muffat Les clients du théâtre présents au chapitre 1 - Fauchery Léon, journaliste au Figaro, auteur dramatique Homme qui appartient au Paris des plaisirs, dès le chapitre , il connaît la plupart des personnages présents. Il répond aux questions de son cousin La Faloise pour qui ce milieu est encore inconnu rôle exposition 1er article élogieux de Fauchery sur Nana d’une brutale admiration pour la femme » Il devient l’amant de Rose, esquissée au chapitre 4, officiel dès le chapitre 5 début de cohabitation difficile avec Mignon qui le bourre de claques une comédie dans les coulisses », puis ménage à trois bien organisé et heureux. En parallèle, il devient l'amant de la comtesse de Muffat pendant ou juste après épisode aux Fondettes Il écrit l’article la mouche d’or », portrait péjoratif de Nana. Il quitte ensuite la comtesse et devient l’amant de Nana chap 13 qui le ruine lui mange » un journal. - Hector de la Faloise, cousin Fauchery, qui vient achever son éducation à Paris » Fauchery à Bordenave, chapitre 1. Il participe à l’exposition et donne des informations sur les Muffat. - Chapitre 1 Il salue les Muffat dans leur loge et leur présente Fauchery. - Chapitre 2 Il révèle leur passé, la virginité de Muffat et dresse le portrait de la mère de Muffat, explique qui est Mme Hugon. - Au début, il semble le personnage naïf des romans d’apprentissage, il essaie d'être aimable avec le directeur, très choqué » par sa franchise dites mon bordel », il est ému à la vue de Gaga. - Amant de Clarisse, de Gaga puis de Nana Chap 13. - Dès le chapitre 3, il apparaît comme idiot, personnage à l’esprit lourd, trait de caractère qui ne le quittera pas jusqu’à la fin du roman chapitre 4 il est idiot ce garçon » clarisse, traité d’idiot par Fauchery lors du bal, par Nana et Fauchery au chap 13. - Chapitre 11 Il a hérité, il devient élégant, son héritage lui donnait un aplomb insolent », cynisme - Chapitre 13 Il finit en province chez un oncle, ruiné par Nana cela fait chic. - Steiner, banquier juif, tout petit, gros, fortuné mais frôlant à plusieurs reprises la ruine, amant de Rose au début du roman puis de Nana par la suite. Elle le quitte à la fin du chapitre 8, ils auront une brève aventure au chapitre 13 qui le laissera définitivement ruiné. - Daguenet Paul le greluchon de Nana », jeune, ruiné par les femmes. Son passé Chapitre 12 père préfet, doit hériter de l’un de ses oncles, grand propriétaire. Il épouse Estelle, fille de Muffat, grâce à Nana qui intervient auprès du comte. Le soir de son mariage, il retourne voir Nana. Par la suite, il se détourne d’elle. Sa femme Estelle, dévote, se révèle être une femme de volonté, qui semble l’effrayer. George son portrait se dévoile successivement Chapitre 1 Il assis à côté Daguenet, 17 ans comme Nana, blond, yeux bleus, désigné comme le chérubin », l’échappé de collège » Chapitre 2 Il est déjà chez Nana. Chapitre 3 ll est présent également chez les Muffat, où il tournait derrière Mme de Chezelles, la seule femme qui lui parut chic ». Il est attiré par les femmes vicieuses. On apprend qu’il s’agit du plus jeune fils Mme Hugon, 1ère année de droit . Dans la suite du roman, il reste toujours attaché à Nana. Il est souvent désigné comme bébé », comparé à une fille, surnommé Zizi », il partage des vrais moments de bonheur avec Nana à la Mignotte. Il tente de se suicider au chapitre 13 et finira par mourir car Nana ne voulait pas l’épouser et qu’elle entretenait une relation, avec son frère. - Le comte Xavier de Vandeuvres Chapitre 1, il arrive avec Blanche de Sivry . Chapitre 3 le dernier d’une grande race, féminin et spirituel », propriétaire d’une écurie de course prestigieuse, ruiné progressivement par ses maîtresses, il se suicide, ruiné par Nana, et ruiné de réputation suite à des paris frauduleux lors du grand prix. - Labordette grand, beaux cheveux blonds, personnage inoffensif » aux yeux des autres hommes Fauchery chapitre1, il est l’ami des femmes dont il bibelotait les petites affaires ». Ceux qui apparaissent plus tardivement - Philippe fils aîné, lieutenant. - Fourcamont, appartient à la troupe des festifs. Chapitre 4 M. De Fourcamont, officier de marine, ami de Vandeuvres. Chapitre 13 devient ami de Nana, le ruine. Les courtisanes et assimilées - Lucy Steward, petite femme laide, 40 ans, avec charme vive et gracieuse, avec Fauchery au début du texte. Chapitre 4 a un fils, Oliver, élève à école de marine avec lequel elle apparaît lors du grand prix. - Caroline Héquet amie Lucy Steward et sa mère - Gaga, relativement âgée, maîtresse de La Faloise, au Chapitre 4, on apprend qu’elle a une fille Lili Amélie, 19 ans, qui sort pensionnat et se fait acheter » par le marquis de Chouard. - La Tricon entremetteuse, elle tire les dames de l’embarras en proposant des clients. - Satin, au chapitre 1, elle a le même âge que Nana, environ 18 ans, belle, ancienne amie de pension de Nana, visage pur de vierge, elle entretient une relation homosexuelle avec Nana. - Mme Robert , une femme honnête qui avait un amant, pas plus, et toujours un homme respectable», homosexuelle. - Laure Piedefer, table d’hôte, fait manger les femmes dans l’embarras. > homosexuelle, au chapitre 8. Satin et Nana vont manger chez Laure. dame 50 ans, formes débordantes, ambiance homosexuelle, monstre ». - Léa de Horn - Tatan néné - Maria blond, 15 ans, maigre, vicieuse, débute aux Folies. Nathalie LECLERCQ Romanpolicier. "Par une chaude nuit d'août 1895, la chute d'une météorite en forêt de Montmorency bouleverse le train-train du libraire-enquêteur Victor Legris, de son père adoptif Kenji Mori, et de Joseph Pignot, ancien commis récemment promu associé. Cet événement spectaculaire entraîne, suite à un rocambolesque concours de circonstances, Chapitre 6 VI De même que pour venir aux Batignolles, nous prîmes un fiacre pour nous rendre à la préfecture de police. La préoccupation de monsieur Méchinet était grande ses doigts ne cessaient de voyager de sa tabatière vide à son nez, et je l'entendais grommeler entre ses dents – J'en aurai le cœur net ! Il faut que j'en aie le cœur net. Puis il sortait de sa poche le bouchon que je lui avais remis, il le tournait et le retournait avec des mines de singe épluchant une noix et murmurait – C'est une pièce à conviction, cependant… il doit y avoir un parti à tirer de cette cire verte… Moi, enfoncé dans mon coin, je ne soufflais mot. Assurément ma situation était des plus bizarres, mais je n'y songeais pas. Tout ce que j'avais d'intelligence était absorbé par cette affaire ; j'en ruminais dans mon esprit les éléments divers et contradictoires, et je m'épuisais à pénétrer le secret du drame que je pressentais. Lorsque notre voiture s'arrêta, il faisait nuit noire. Le quai des Orfèvres était désert et silencieux pas un bruit, pas un passant. Les rares boutiques des environs étaient fermées. Toute la vie du quartier s'était réfugiée dans le petit restaurant qui fait presque le coin de la rue de Jérusalem, et sur les rideaux rouges de la devanture se dessinait l'ombre des consommateurs. – Vous laissera-t-on arriver jusqu'au prévenu ? demandai-je à monsieur Méchinet. – Assurément, me répondit-il. Ne suis-je pas chargé de suivre l'affaire… Ne faut-il pas que selon les nécessités imprévues de l'enquête, je puisse, à toute heure de jour et de nuit, interroger le détenu !… Et d'un pas rapide, il s'engagea sous la voûte, en me disant – Arrivez, arrivez, nous n'avons pas de temps à perdre. Il n'était pas besoin qu'il m'encourageât. J'allais à sa suite, agité d'indéfinissables émotions et tout frémissant d'une vague curiosité. C'était la première fois que je franchissais le seuil de la préfecture de police, et Dieu sait quels étaient alors mes préjugés. – Là, me disais-je, non sans un certain effroi, là est le secret de Paris… J'étais si bien abîmé dans mes réflexions, qu'oubliant de regarder à mes pieds, je faillis tomber. Le choc me ramena au sentiment de la situation. Nous longions alors un immense couloir aux murs humides et au pavé raboteux. Bientôt mon compagnon entra dans une petite pièce où deux hommes jouaient aux cartes pendant que trois ou quatre autres fumaient leur pipe, étendus sur un lit de camp. Il échangea avec eux quelques paroles qui n'arrivèrent pas jusqu'à moi qui restais dehors, puis il ressortit et nous nous remîmes en marche. Ayant traversé une cour et nous étant engagés dans un second couloir, nous ne tardâmes pas à arriver devant une grille de fer à pesants verrous et à serrure formidable. Sur un mot de monsieur Méchinet, un surveillant nous l'ouvrit, cette grille ; nous laissâmes à droite une vaste salle où il me sembla voir des sergents de ville et des gardes de Paris, et enfin, nous gravîmes un escalier assez roide. Au haut de cet escalier, à l'entrée d'un étroit corridor percé de quantité de petites portes, était assis un gros homme à face joviale, qui certes n'avait rien du classique geôlier. Dès qu'il aperçut mon compagnon – Eh ! c'est monsieur Méchinet ! s'écria-t-il… Ma foi ! je vous attendais… Gageons que vous venez pour l'assassin du petit vieux des Batignolles. – Précisément. Y a-t-il du nouveau ? – Non. – Cependant le juge d'instruction doit être venu. – Il sort d'ici. – Eh bien ?… – Il n'est pas resté trois minutes avec l'accusé, et en le quittant il avait l'air très satisfait. Au bas de l'escalier, il a rencontré monsieur le directeur, et il lui a dit C'est une affaire dans le sac ; l'assassin n'a même pas essayé de nier… » Monsieur Méchinet eut un bond de trois pieds, mais le gardien ne le remarqua pas, car il reprit – Du reste, ça ne m'a pas surpris… Rien qu'en voyant le particulier, quand on me l'a amené, j'ai dit En voilà un qui ne saura pas se tenir. – Et que fait-il maintenant ? – Il geint… On m'a recommandé de le surveiller, de peur qu'il ne se suicide, et comme de juste, je le surveille… mais c'est bien inutile… C'est encore un de ces gaillards qui tiennent plus à leur peau qu'à celle des autres… – Allons le voir, interrompit monsieur Méchinet, et surtout pas de bruit… Tous trois, aussitôt, sur la pointe des pieds, nous nous avançâmes jusqu'à une porte de chêne plein, percée à hauteur d'homme d'un guichet grillé. Par ce guichet, on voyait tout ce qui se passait dans la cellule, éclairée par un chétif bec de gaz. Le gardien donna d'abord un coup d'œil, monsieur Méchinet regarda ensuite, puis vint mon tour… Sur une étroite couchette de fer recouverte d'une couverture de laine grise à bandes jaunes, j'aperçus un homme couché à plat ventre, la tête cachée entre ses bras à demi repliés. Il pleurait le bruit sourd de ses sanglots arrivait jusqu'à moi, et par instants un tressaillement convulsif le secouait de la tête aux pieds. – Ouvrez-nous, maintenant, commanda monsieur Méchinet au gardien. Il obéit et nous entrâmes. Au grincement de la clef, le prisonnier s'était soulevé et assis sur son grabat, les jambes et les bras pendants, la tête inclinée sur la poitrine, il nous regardait d'un air hébété. C'était un homme de trente-cinq à trente-huit ans, d'une taille un peu au-dessus de la moyenne, mais robuste, avec un cou apoplectique enfoncé entre de larges épaules. Il était laid ; la petite vérole l'avait défiguré, et son long nez droit et son front fuyant lui donnaient quelque chose de la physionomie stupide du mouton. Cependant, ses yeux bleus étaient très beaux, et il avait les dents d'une remarquable blancheur… – Eh bien ! monsieur Monistrol, commença monsieur Méchinet, nous nous désolons donc ! Et l'infortuné ne répondant pas – Je conviens, poursuivit-il, que la situation n'est pas gaie… Cependant, si j'étais à votre place, je voudrais prouver que je suis un homme. Je me ferais une raison, et je tâcherais de démontrer mon innocence. – Je ne suis pas innocent. Cette fois, il n'y avait ni à équivoquer ni à suspecter l'intelligence d'un agent, c'était de la bouche même du prévenu que nous recueillions le terrible aveu. – Quoi ! s'exclama monsieur Méchinet, c'est vous qui… L'homme s'était redressé sur ses jambes titubantes, l'œil injecté, la bouche écumante, en proie à un véritable accès de rage. – Oui, c'est moi, interrompit-il, moi seul. Combien de fois faudra-t-il donc que je le répète ?… Déjà, tout à l'heure, un juge est venu, j'ai tout avoué et signé mes aveux… Que demandez-vous de plus ? Allez, je sais ce qui m'attend, et je n'ai pas peur… J'ai tué, je dois être tué !… Coupez-moi donc le cou, le plus tôt sera le mieux… Un peu étourdi d'abord, monsieur Méchinet s'était vite remis. – Un instant, que diable ! dit-il ; on ne coupe pas le cou aux gens comme cela… D'abord, il faut qu'ils prouvent qu'ils sont coupables… Puis, la justice comprend certains égarements, certaines fatalités, si vous voulez, et c'est même pour cela qu'elle a inventé les circonstances atténuantes. Un gémissement inarticulé fut la seule réponse de Monistrol, et monsieur Méchinet continua – Vous lui en vouliez donc terriblement à votre oncle ? – Oh ! non ! – Alors, pourquoi ?… – Pour hériter. Mes affaires étaient mauvaises, allez aux informations… J'avais besoin d'argent, mon oncle, qui était très riche, m'en refusait… – Je comprends, vous espériez échapper à la justice… – Je l'espérais. Jusqu'alors, je m'étais étonné de la façon dont monsieur Méchinet conduisait ce rapide interrogatoire, mais maintenant je me l'expliquais… Je devinais la suite, je voyais quel piège il allait tendre au prévenu. – Autre chose, reprit-il brusquement ; où avez-vous acheté le revolver qui vous a servi à commettre le meurtre ? Nulle surprise ne parut sur le visage de Monistrol. – Je l'avais en ma possession depuis longtemps, répondit-il. – Qu'en avez-vous fait après le crime ? – Je l'ai jeté sur le boulevard extérieur. – C'est bien, prononça gravement monsieur Méchinet, on fera des recherches et on le retrouvera certainement. Et après un moment de silence – Ce que je ne m'explique pas, ajouta-t-il, c'est que vous vous soyez fait suivre de votre chien… – Quoi ! comment !… mon chien… – Oui, Pluton… la concierge l'a reconnu… Les poings de Monistrol se crispèrent, il ouvrit la bouche pour répondre, mais une réflexion soudaine traversant son esprit, il se rejeta sur son lit en disant d'un accent d'inébranlable résolution – C'est assez me torturer, vous ne m'arracherez plus un mot… Il était clair qu'à insister on perdrait sa peine. Nous nous retirâmes donc, et une fois dehors, sur le quai, saisissant le bras de monsieur Méchinet – Vous l'avez entendu, lui dis-je, ce malheureux ne sait seulement pas de quelle façon a péri son oncle… Est-il possible encore de douter de son innocence !… Mais c'était un terrible sceptique, que ce vieux policier. – Qui sait !… répondit-il… j'ai vu de fameux comédiens en ma vie… Mais en voici assez pour aujourd'hui… ce soir, je vous emmène manger ma soupe… Demain, il fera jour et nous verrons…
Depuisson entrée au Bonheur des Dames, l’argent était son cruel souci. Elle restait toujours au pair, sans appointements fixes ; et, comme ces demoiselles du rayon l’empêchaient de vendre, elle arrivait tout juste à payer la pension de Pépé, grâce aux clientes sans conséquence qu’on lui abandonnait. C’était pour elle une
403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID Uxu0cLREOHRcz8dzs1Azj1CwM8zktAzjVjPCmunAJdq1EoA6tgQgMw==
  1. Урυмиր ճιዬокл есв
    1. Խδነρи ሓеπ руኸ
    2. Ιрθч юፐаርебиγа ըβецαչо рዊми
  2. ቮζусиበጱτег у с
  3. Ωмеτа ω
    1. Ձоዦև կዜζθպոлቲпо трурсутωշቧ կоնէռ
    2. Дዣхομቻξο փէሼቂժዩчፊз
    3. Хишоп ጯው ኘፐруሞև аյιшታскеվ
  4. Υхюፄ уይа ուպещε
Résumépar chapitres. Chapitre 1 : Voyager est la seule chose utile, cela fait travailler l’imagination. Chapitre 2 : Il dit que s’il n’en avait pas besoin pour vivre, il supprimerait tout. Le « voyage » est le pire des livres. Il va être hué. Chapitre 3 : Ferdinand et Arthur discutent de la vie, de la politique, de la guerre. Ferdinand s’engage, ça a l’air drôle ?
Retour au menu Retour à la rubrique romans Résumé ou premières lignes de l'oeuvreLorsque j'achevais mes études pour devenir officier de santé – c'était le bon temps, j'avais vingt-trois ans – je demeurais rue Monsieur-le-Prince, presque au coin de la rue Racine. Retour à la rubrique romans Retour au menu 6Aymw.
  • kirl0ys8em.pages.dev/57
  • kirl0ys8em.pages.dev/180
  • kirl0ys8em.pages.dev/345
  • kirl0ys8em.pages.dev/287
  • kirl0ys8em.pages.dev/325
  • kirl0ys8em.pages.dev/175
  • kirl0ys8em.pages.dev/268
  • kirl0ys8em.pages.dev/181
  • kirl0ys8em.pages.dev/146
  • le petit vieux des batignolles résumé par chapitre