MiaWasikowska dans le film amĂ©ricain de James Bobin, « Alice de l’autre cĂŽtĂ© du miroir » (« Alice in Wonderland 2: Through the Looking Glass »). PETER MOUNTAIN/THE WALT DISNEY COMPANY

Ce qu'Alice Trouva De l'Autre CĂŽtĂ© du Miroir ou De l'Autre CĂŽtĂ© du Miroir Through the Looking-Glass, and What Alice Found There est un roman Ă©crit par Lewis Carroll en 1871, qui fait suite aux Aventures d'Alice au Pays des Merveilles. En France, ce roman a Ă©tĂ© publiĂ© pour la premiĂšre fois en 1931 sous le titre La TraversĂ©e du Miroir. Le titre sera changĂ© en De l'Autre CĂŽtĂ© du Miroir lors de la réédition de 1938. RĂ©sumĂ© Chapitre Un – La Maison du Miroir Alice joue avec les petits blanc et noir de sa chatte Dinah, Perce-Neige et Kitty, lorsqu'elle se demande Ă  quoi ressemblerait le monde de l'autre cĂŽtĂ© d'un miroir. Grimpant sur le manteau de cheminĂ©e, elle dĂ©couvre avec surprise aprĂšs tĂątonnement qu'elle est capable de franchir la glace vers un monde alternatif. Dans cette version rĂ©flĂ©chie de sa propre maison, elle dĂ©couvre un livre de poĂ©sie, le Jabberwocky, dont les caractĂšres imprimĂ©s sont inversĂ©s de sorte Ă  ĂȘtre lisibles devant le miroir. Les piĂšces d'Ă©checs ont aussi pris vie tout en gardant leur taille. Chapitre Deux – Le Jardin des Fleurs Vivantes En quittant la maison aprĂšs une froide nuit enneigĂ©e, Alice pĂ©nĂštre dans un jardin printanier oĂč les fleurs parlent d'elle comme d'une plante capable de bouger. Plus loin, elle rencontre la Reine Rouge, une piĂšce d'Ă©checs de taille humaine impressionnant Alice par sa rapiditĂ©. Chapitre Trois – Insectes du Miroir Chapitre Quatre – Bonnet Blanc et Blanc Bonnet Chapitre Cinq – Laine et Eau Chapitre Six – Le Gros Coco Chapitre Sept – Le Lion et la Licorne Chapitre Huit – C'est de mon invention » Chapitre Neuf – La Reine Alice Chapitre Dix – Secouement Chapitre Onze – RĂ©veil
 Chapitre Douze – Qui a rĂȘvĂ© ? Adaptation dans la sĂ©rie Tweedledee et Tweedledum sont frĂšres. Ils servent la Reine Rouge. Tweedledee trahit sa souveraine pour Jafar. Le Charpentier ne se promĂšne pas avec le Morse et meurt transformĂ© en arbre dans le Boro Grove. Le Roi Rouge ne dort pas et ne ronfle pas comme dans le roman. Il Ă©pouse Anastasia et se fait assassiner par Cora. Le Jabberwocky n'est pas un dragon mais une crĂ©ature humaine capable de lire et de se nourrir des peurs. Dans le roman, dans le poĂšme sur le Jabberwocky, la Lame de Vorpal est mentionnĂ©e pour vaincre la crĂ©ature. Dans la sĂ©rie, l'Ă©pĂ©e est le seul objet capable de retenir la crĂ©ature. Les Mome Raths sont de gros chiens noirs aux dents acĂ©rĂ©es et aux yeux rouges luisants. Le Bandersnatch est une dangereuse crĂ©ature qui s'en prend Ă  Alice Ă  plusieurs reprises. La Reine Rouge devient la Reine Blanche et devient amie avec Alice. Le Roi Blanc est Will Scarlet, un voleur et ancien Joyeux Compagnon de Robin des Bois et ancien Valet de CƓur de la Reine de CƓur. Le Chevalier Blanc garde des portes. Il ne se bat pas contre le Cavalier Rouge et ne vient pas en aide Ă  Alice. Autres adaptations CinĂ©ma 1936 – Thru the Mirror, court mĂ©trage de Mickey Mouse ; 2016 – Alice de l'Autre CĂŽtĂ© du Miroir, film de James Bobin avec Mia Wasikowska, Johnny Depp et Helena Bonham Carter. RĂ©fĂ©rences

AchetezPoupĂ©e Alice DISNEY STORE De l'autre cĂŽtĂ© du miroir - Collection 0,00 € sur DisneyShopCollection.com. Langue : PoupĂ©e Ă  l'effigie du personnage d'Alice de Cendrillon dans le film Alice de l'autre cĂŽtĂ© du miroir le film de Walt Disney Marque : Disney Store flm collection, collection de films PoupĂ©e trĂšs ressemblante au personnage du film, bras, jambes DĂ©couvrez la bande annonce d'Alice de l'autre cotĂ© du miroir, la suite d'Alice au pays des merveilles Il Ă©tait temps ! AprĂšs avoir dĂ©voilĂ© les premiĂšres affiches et teasĂ© les personnages de la suite d’Alice au pays des Merveilles quatre court teasers sont disponibles sur internet depuis quelques jours, Alice de l’autre cotĂ© du miroir se dĂ©voile enfin avec une premiĂšre bande annonce. VOIR AUSSI>>> Alice de l’autre cotĂ© du miroir et voici les premiĂšres affiches ! Dans cette premiĂšre bande annonce trĂšs attendue, on retrouve Alice jouĂ©e par Mia Wasikowska sensiblement plus ĂągĂ©e. Alice de l’autre cotĂ© du miroir se dĂ©roule en effet aprĂšs les Ă©vĂšnements d’Alice au pays des merveilles, et raconte la suite des aventures d’Alice telles que contĂ©es dans Through the Looking-Glass, and What Alice Found There, le roman de Lewis Caroll. Alice a grandie, et son absence s’est ressentie au pays des merveilles. Alors qu’elle traverse le miroir de son salon pour y retrouver ses amis Lapin Blanc, Bonnet Blanc et Blanc Bonnet, le Loir, la Chenille, le Chat du Cheshire
 mais elle rĂ©alise que rien n’est plus comme avant le chapelier fou Johnny Depp est en danger, la reine de cƓur est dĂ©terminĂ©e Ă  se venger, et un drĂŽle de personnage interprĂ©tĂ© par Sacha Baron Cohen a fait son apparition on l’appelle le temps, et visiblement ce n’est pas l’alliĂ© d’Alice. Tim Burton est lĂ , mais plus comme rĂ©alisateur CentrĂ© sur la notion de temps, Alice de l’autre cotĂ© du miroir est rĂ©alisĂ© par James Bobin Les Muppets. Tim Burton Alice au pays des merveilles n’est plus derriĂšre la camĂ©ra, mais il produit cette suite, toujours sous l’égide de Disney. On retrouve donc l’univers haut en couleur et poĂ©tique du rĂ©alisateur de Big Fish et Edward aux mains d’argent. Le film sortira le 1er juin 2016, et Disney espĂšre qu’il fera au moins aussi bien que le premier. Plus gros succĂšs de Tim Burton, Alice au pays des merveilles avait rapportĂ© plus d’un milliard de dollars de recettes et 2 oscars. Tags johnny depp - tim burton Alicede l'autre cĂŽtĂ© du miroir repousse les limites du possible. Le film personnifie le Temps sous les traits de Sacha Baron Cohen , habituĂ© aux

Description Les nouvelles aventures d'Alice et du Chapelier Fou. Alice replonge au pays des merveilles pour aider ses amis à combattre le Maßtre du Temps. Téléchargement Poids Go Seeders 4 Leechers 3 TELECHARGER CE TORRENT

Alicevient de passer plusieurs annĂ©es Ă  naviguer en haute mer sur les traces de son pĂšre. De retour Ă  Londres, elle dĂ©couvre un miroir magique qui lui permet de retourner au pays des merveilles et de retrouver ses amis. Elle y apprend que le Chapelier fou a perdu sa plussoyance. La reine Blanche l'envoie alors rĂ©cupĂ©rer la chronosphĂšre, un globe mĂ©tallique qui fait tourner Tim Burton n’a rĂ©alisĂ© qu’une suite en trente ans de carriĂšre cinĂ©matographique, celle de son Batman, ce qui se justifiait par la prĂ©sence du Pingouin pour remplacer le Joker, permettant de coller mieux encore Ă  son univers personnel, tant en terme de psychologie que de graphisme. Qu’il ne soit pas aux commandes de la suite d’Alice au pays des merveilles ne surprend donc pas, mĂȘme si peu de rĂ©alisateurs auraient refusĂ© un investissement aussi sĂ»r que la suite d’un film ayant rapportĂ© un milliard de dollars au box-office. Surtout si c’est pour se lancer dans un projet plus inattendu, comme Miss Peregrine et les enfants particuliers, dont nous vous proposions l’analyse la semaine derniĂšre, certes moins original que Big Eyes, mais possĂ©dant des potentialitĂ©s d’innovation que n’aurait pas eu une suite dans le mĂȘme monde. C’est donc Ă  James Bobin que Disney a confiĂ© la suite, intitulĂ©e logiquement Alice de l’autre cĂŽtĂ© du miroir, pour reprendre le titre de la suite rĂ©digĂ©e par Lewis Carroll, mĂȘme si l’intrigue n’a pratiquement rien de commun que de vagues clins d’Ɠil. Ce choix est intĂ©ressant, parce qu’il est difficile de dĂ©terminer si Bobin est un faiseur ou un crĂ©ateur – diffĂ©rence que nous avions analysĂ©e dans notre critique du Livre de la jungle d’un cĂŽtĂ©, il n’a jamais rĂ©alisĂ© de blockbuster, et pourrait avoir Ă©tĂ© choisi comme marionnette du studio, surtout si c’est pour rester fidĂšle aux acquis d’un premier film qu’il n’avait pas rĂ©alisĂ©. D’un autre cĂŽtĂ©, il est le rĂ©alisateur des deux derniers films The Muppets, des bons films familiaux Ă  l’humour absurde et aux situations et personnages dĂ©lirants, bref le meilleur choix possible, aprĂšs Burton, pour un tel projet. Comment se positionne donc Alice de l’autre cĂŽtĂ© du miroir, par rapport au premier film, Ă  l’univers Ă©trange et passionnant de Lewis Carroll, et aux attentes trĂšs importantes des spectateurs ? La bande-annonce nous prĂ©parait Ă  un film magique, allons donc voir ce qu’il en est en ayant le courage de passer de l’autre cĂŽtĂ© du miroir ! [divider]Histoire absurde mĂȘme pour un monde absurde[/divider] Revenue d’une expĂ©dition dans les mers de Chine, Alice dĂ©couvre que sa mĂšre a vendu les parts de son pĂšre dans la compagnie navale pour laquelle elle naviguait, rĂ©duisant Ă  nĂ©ant ses espoirs d’y ĂȘtre nommĂ©e capitaine permanente, ainsi que sa maison, qu’elle ne pourra rĂ©cupĂ©rer qu’en vendant son navire. FrustrĂ©e dans ses aspirations par une sociĂ©tĂ© misogyne et on pĂšse nos mots les crĂ©ateurs, comme dans l’épisode de Sherlock The Abominable Bride, ne semblent pas se rendre compte qu’il est presque misogyne de n’utiliser que les clichĂ©s les plus crĂ©tins pour dĂ©noncer la misogynie
, elle est soudain attirĂ©e par Absolem dans un miroir, qui lui permet de retrouver le pays des merveilles. Son plaisir est nuancĂ© par ses retrouvailles avec le Chapelier, en profonde dĂ©pression depuis qu’il a retrouvĂ© un petit chapeau qu’il avait confectionnĂ© en cadeau pour son pĂšre dans son enfance, dans lequel il voit la preuve que sa famille a survĂ©cu Ă  l’attaque du Jabberwocky, bien des annĂ©es auparavant. IncrĂ©dule, Alice dĂ©cide malgrĂ© tout de l’aider afin que sa dĂ©pression ne le tue pas, en allant voler la chronosphĂšre au Temps, instrument qui permet de remonter le temps, comme son nom l’indique, mais qui doit ĂȘtre utilisĂ© prĂ©cautionneusement si on ne veut pas que l’avenir soit profondĂ©ment modifiĂ© et l’univers anĂ©anti par un paradoxe temporel. On voit lĂ  le premier problĂšme majeur de cet Alice comment le personnage Ă©ponyme peut-il sans hĂ©siter une seule seconde ou demander conseil dĂ©cider de risquer l’univers entier sous prĂ©texte qu’un ami ne peut pas rĂ©aliser son travail de deuil ? L’intrigue du premier opus Ă©tait dĂ©jĂ  assez mĂ©diocre parce que Burton avait eu l’exĂ©crable idĂ©e qu’il fallait introduire une idĂ©e de quĂȘte, avec un antagoniste majeur devant ĂȘtre vaincu, dĂ©lirant jusqu’à la prophĂ©tie, le combat en armure contre le dragon dans un paysage en ruines, bref jetant Ă  la poubelle l’univers de Carroll pour lui prĂ©fĂ©rer celui de Tolkien. Au moins Alice avait-elle une raison d’essayer de sauver le monde. Ici, tous les rebondissements et les dangers viendront de sa seule imprudence et bĂȘtise, ce qui ne peut manquer de gĂȘner l’implication du spectateur. Ce mĂȘme spectateur qui va bien peiner Ă  s’identifier Ă  un personnage qui est devenu un super-hĂ©ros, assurĂ©ment plus proche de Tomb Raider que d’Alice la premiĂšre scĂšne dĂ©jĂ , un combat contre des pirates en mer de Chine, posait Alice comme un personnage incapable de ressentir la peur, et lançant une manƓuvre dĂ©sespĂ©rĂ©e sous prĂ©texte que rien n’est impossible, au dĂ©triment de toute crĂ©dibilitĂ©, Ă©videmment. Quand on la voit en plus sauter sur des plates-formes en mouvement, s’agripper Ă  la plus inexistante anfractuositĂ© au-dessus de centaines de mĂštres de vide, ne jamais hĂ©siter Ă  aller affronter un danger, comment pourrait-on ressentir le moindre frisson ? D’autant que, contrairement au premier opus oĂč la jeune fille fragile avait besoin de ses amis pour s’affirmer et donner du rythme Ă  l’action, elle est ici essentiellement solitaire
 L’intrigue a cependant une grande qualitĂ©, c’est qu’elle n’ajoute qu’un nouveau personnage, celui du Temps et Ă©ventuellement la famille du Chapelier qui sert d’objet Ă  la quĂȘte, qui permet de faire le lien entre les diffĂ©rentes sous-intrigues et de rĂ©-explorer les relations entre les diffĂ©rents personnages dĂ©jĂ  connus et leur histoire. La manƓuvre est plutĂŽt habile pour approfondir l’univers plutĂŽt que de l’augmenter gratuitement, et mĂȘme si la crĂ©ation de background est souvent trĂšs artificielle, revoir les personnages jeunes et voir comment les deux reines en viennent Ă  se haĂŻr ne manque pas d’intĂ©rĂȘt – on aurait tout de mĂȘme aimĂ©, quitte Ă  se replonger dans le passĂ©, voir comment la Reine de cƓur s’alliait avec le Jabberwocky et constituait son armĂ©e, ce qui n’aurait pas manquĂ© d’intĂ©rĂȘt, enfin
 On ressent cette artificialitĂ© dans l’impossibilitĂ© dans laquelle semblent ĂȘtre les acteurs de faire des propositions de jeu. Mia Wasikowska seule tire un peu son Ă©pingle du jeu, sans merveilles pour un personnage aussi central, et malgrĂ© une relative superficialitĂ©. On peut faire grĂące aussi Ă  Sacha Baron Cohen, qui peine Ă  trouver une Ă©quilibre entre le clown fatigant et l’antagoniste terrifiant, ne parvenant pas Ă  ĂȘtre assez sĂ©rieux pour ĂȘtre comique par dĂ©calage quand il le voudrait, mais dont la performance ressort par moments, en particulier dans la deuxiĂšme moitiĂ© voir le dernier tiers. Helena Bonham Carter et Johnny Depp prĂ©fĂšrent cependant grimacer sous leur Ă©pais maquillage que de jouer, leurs personnages Ă©tant de toute maniĂšre trĂšs schĂ©matiques, Anne Hathaway est aussi ridicule que dans le premier opus, et les autres simplement inexistants
 MĂȘme le gĂ©nial Andrew Scott Moriarty dans Sherlock aurait mieux fait de s’abstenir que de n’apparaĂźtre que pour une vingtaine de seconde, tandis que le Chat du Cheshire n’est plus qu’un chat fantĂŽme sans personnalité  Les prĂ©tentions Ă  l’humour ne contribuent aucunement Ă  leur donner du relief Tweedledee et Tweedledum sont mignons une fois sur cinq, le Chapelier pour ainsi dire jamais, l’idĂ©e d’une relation amoureuse entre le Temps et la Reine rouge vient de nulle part et sert juste de prĂ©texte Ă  quelques sketches assez dĂ©plorables, cette derniĂšre parvenant seule Ă  susciter de l’amusement, voire du rire lorsqu’elle provoque un tremblement de terre ceux qui ont vu le film comprendront. N’est-ce pas Ă©tonnant dans l’adaptation d’une Ɠuvre essentiellement caractĂ©risĂ©e par le non-sens ? Non, ce n’est pas drĂŽle. [divider]Raison et folie des studios[/divider] L’une des fautes de grammaire les plus connues de la langue anglaise est tirĂ©e de Alice through the looking glass Everything is getting curiouser and curiouser ». Dans le film, cela devient VoilĂ  qui est curieux. » On suppose que la faute a Ă©tĂ© conservĂ©e dans la version originale du film, mais la trahison qu’implique cette correction par rapport au dĂ©calage créé par Carroll est rĂ©vĂ©latrice du film en gĂ©nĂ©ral. La conservation de la mĂȘme scĂ©nariste que le premier Alice Linda Woolverton, qui a aussi Ă©crit La Belle et la bĂȘte, Le Roi Lion, Mulan aurait dĂ» garantir un rĂ©sultat Ă  peu prĂšs similaire en terme d’univers absurde, et donc Ă  peu prĂšs satisfaisant, le premier Ă©tant Ă©galement bien sage eu Ă©gard aux romans. Mais il n’y a simplement plus rien de rĂ©ellement insensĂ© dans Alice de l’autre cĂŽtĂ© du miroir, comme si le miroir n’avait d’autre fonction que celle de l’armoire de Narnia, ouvrir un monde diffĂ©rent, alors que Carroll n’avait pas choisi Ă  la lĂ©gĂšre un objet qui offre un reflet inversĂ© de notre monde dans son livre, on offre du gĂąteau sec Ă  Alice pour Ă©tancher sa soif, elle doit s’éloigner d’un jardin pour y accĂ©der, courir pour rester sur place, la Reine blanche a des souvenirs du futur, Tweedledee et Tweedledum convainquent Alice qu’elle n’existe que dans les rĂȘves du Roi rouge, et qu’elle disparaĂźtra dĂšs son rĂ©veil
 Un rĂ©cit est mĂȘme consacrĂ© Ă  la transformation de la Reine blanche en mouton, qui ne fait que rĂ©pĂ©ter les mots crabe » et plumes », gĂȘnant Alice par leur absurditĂ©, alors qu’ils auraient Ă©tĂ© pleins de sens si elle avait su qu’il s’agissait de vocabulaire de l’aviron, et que la Reine lui donnait ainsi conseil pour manier ses rames dans un bateau. Bref, il regorgeait de situations et de bons mots, assez dignes du rĂ©alisateur des Muppets et qu’il aurait Ă©tĂ© passionnant et hilarant de retrouver dans ce genre de super-production
 Bobin, Woolverton et leurs producteurs font pourtant l’exact contraire, en faisant sens de tout bois si j’ose dire, dĂ©truisant prĂ©cautionneusement tout ce qui faisait l’intĂ©rĂȘt et le sel des Ɠuvres supposĂ©ment adaptĂ©es. Le rĂ©sumĂ© seul en donne un parfait aperçu remonter le temps suppose que celui-ci existe et qu’il est linĂ©aire, deux Ă©lĂ©ments d’une parfaite Ă©vidence
 dans notre monde, mais pas du tout dans celui d’Alice, plutĂŽt caractĂ©risĂ© par une inquiĂ©tante permanence, ou simultanĂ©itĂ© de tous les temps. Supposer que le Chapelier ait eu des parents restaure Ă©galement l’idĂ©e d’une sociĂ©tĂ© rĂ©glĂ©e, avec des mariages, l’engendrement et l’éducation d’enfants, des mĂ©tiers qu’il faut apprendre, bref un monde aussi parfaitement identique qu’on peut l’imaginer, le Chapelier Ă©tant mĂȘme rejetĂ© par son pĂšre pour sa fantaisie, et la Reine rouge pour sa grosse tĂȘte
 Le pays des merveilles n’est plus qu’un monde d’hĂ©roĂŻc-fantasy, de moyen-Ăąge merveilleux, et plus du tout une inversion de la rationalitĂ© du nĂŽtre. Et tout vient le rappeler le mot mĂȘme de chronosphĂšre » est dĂ©sespĂ©rĂ©ment commun, rien n’est moins fou que la dĂ©coration de la maison du Chapelier fou, le Temps dĂ©place les montres arrĂȘtĂ©es de la salle des vivants Ă  la salle des morts, s’occupant du dĂ©cĂšs d’un vieillard
 On nous explique mĂȘme pourquoi dans Alice au pays des merveilles le Chapelier fou et ses amis attendaient Alice pour le thĂ©, pourquoi la Reine rouge a une grosse tĂȘte, pourquoi elle est en conflit avec sa sƓur
 Comment est-il seulement possible de vouloir Ă  ce point donner une raison Ă  tout et tout sur-rationnaliser, quand le grand intĂ©rĂȘt du livre et le seul du premier Alice Ă©taient leur fantaisie ? La seule scĂšne spirituelle du film. De l’univers d’ailleurs il y a peu Ă  dire sa fantaisie est trĂšs sage, les dĂ©cors Ă  la vraie beautĂ© le chĂąteau de Temps Ă©tant rares et mal mis en valeur, bref on sent que le chef dĂ©corateur Dan Hennah Le Seigneur des Anneaux 3 Le Retour du Roi n’a su que faire de ce que lui lĂ©guait Robert Stromberg Avatar, Le Monde fantastique d’Oz, rĂ©alisateur de MalĂ©fique, tandis que le directeur de la photographie Stuart Dryburgh, qui avait pourtant fait du bon travail sur le trĂšs agrĂ©able La Vie rĂȘvĂ©e de Walter Mitty et Backhat, s’est Ă©videmment senti autrement moins Ă  l’aise dans cet univers bigarrĂ© que le remarquable Darius Wolski tous les Pirates des CaraĂŻbes, Sweeney Todd, les derniers Ridley Scott
, conservant seulement la trĂšs belle palette de couleurs du film prĂ©cĂ©dent. Des personnes habituĂ©es Ă  mettre en valeur ce type d’environnement et extrĂȘmement qualifiĂ©es ont Ă©tĂ© remplacĂ©es par des techniciens n’ayant jamais eu l’occasion de manifester une quelconque inventivitĂ©, il n’est alors pas Ă©tonnant que ce film en manque, interrogeant sur les choix de la production
 On est bien trompĂ©s sur la marchandise, aprĂšs une bande-annonce aussi belle. Le principal dĂ©faut du premier Alice Ă©tait la transformation d’un monde dĂ©nuĂ© de sens en histoire d’hĂ©roĂŻc-fantasy, explicitant grossiĂšrement sa dimension initiatique Alice profitait de cette aventure pour acquĂ©rir une personnalitĂ© et s’imposer dans le monde rĂ©el, ce qui est forcĂ©ment plus facile quand on a dĂ©capitĂ© un dragon Ă  l’épĂ©e en assumant une prophĂ©tie et ainsi restaurĂ© la paix universelle. Cette suite n’échappe pas Ă  la rĂšgle Pour qu’un film mĂ©rite l’étiquette de divertissement familial amĂ©ricain, il faut que les personnages rĂ©pĂštent dix fois la mĂȘme phrase qui lui servira de subtile leçon morale », en multipliant les enseignements inefficaces, en raison de cette rĂ©pĂ©tition, de leur verbalisation on est toujours plus enclin Ă  suivre un modĂšle qu’une phrase, surtout laide, et de leur incohĂ©rence. [toggler title= »Spoiler » ] Alors que l’un de ces enseignements est qu’il faut accepter le travail crĂ©ateur et destructeur du Temps, en se soumettant par exemple au travail de deuil pour tourner la page plutĂŽt que de s’enfermer vainement dans le passĂ© une noble leçon, ce que fait Alice Ă  la fin, cette morale est rĂ©duite en morceaux par le fait que le Chapelier refuse d’admettre la mort de ses parents, dĂ©prime au point que d’autres doivent essayer de rĂ©soudre son problĂšme, et les retrouve en effet vivants Ă  la fin !![/toggler] Il est inutile de revenir sur les quelques incohĂ©rences graphiques et scĂ©naristiques qui sont le malheureux lot des blockbusters, selon l’équation bien connue plus d’argent pour payer les scĂ©naristes -> moins de cohĂ©rence, comme si les invraisemblances Ă©taient la meilleure commoditĂ© pour s’assurer que le spectateur continue d’ĂȘtre embarquĂ© par l’aventure. On l’aura compris, Alice de l’autre cĂŽtĂ© du miroir est l’un de ces films prĂ©tendument familiaux » qui sont davantage lĂ  pour capitaliser sur le prĂ©cĂ©dent succĂšs et gaspiller un potentiel Ă©vident que pour nous faire une proposition innovante, crĂ©atrice – pour afficher une vĂ©ritable volontĂ© de nous faire rĂȘver, et pas seulement dans l’objectif de fouiller nos poches pendant ce temps.
Synopsis- Alice, de l'autre cÎté du miroir. Alice revient à Londres. Elle retrouve sa mÚre et découvre alors que celle-ci a vendu leurs parts du navire et hypothéqué leur demeure. Désespérée, Alice choisit de retourner au Pays des merveilles.
La compagnie Lunidea fait dĂ©ambuler ses spectateurs dans les superbes jardins du chĂąteau, en un spectacle immersif 09h27Alice et les comĂ©diens emmĂšnent le public dans une balade Ă  travers les beaux jardins du chĂąteau de Vullierens. Vanessa CardosoEn haut d’une galerie en bois, le public, composĂ© principalement d’enfants et de parents, attend le dĂ©but du spectacle. Les derniers chuchotements disparaissent et une musique mĂ©lancolique donne la tonalitĂ© de la soirĂ©e Alice de l’autre cĂŽtĂ© du miroir» s’envole du cĂŽtĂ© du rĂȘve. Tout public, ce spectacle dont la particularitĂ© premiĂšre est d’ĂȘtre immersif est Ă  voir jusqu’au 19 septembre au chĂąteau de Vullierens. Il a Ă©tĂ© pensĂ© et Ă©laborĂ© par la compagnie de production artistique suisse Lunidea, et plus particuliĂšrement par sa femme-orchestre, la metteuse en scĂšne Victoria au théùtre diffĂ©remmentÀ 18 h, dimanche dernier, la trentaine de personnes prĂ©sentes semble heureuse d’ĂȘtre lĂ . Quand la musique s’arrĂȘte, un comĂ©dien entre en scĂšne, suivi d’Alice pour un Ă©change qui invite au rire. Soudain, cette derniĂšre descend en trombe de son estrade et nous invite Ă  la suivre, manifestement pressĂ©e. Le concept d’immersion dĂ©bute. Il s’agit d’entrer dans la trame du spectacle en interagissant avec les comĂ©diens, tout en dĂ©ambulant dans les diffĂ©rents recoins du chĂąteau. Vanessa CardosoPendant plus d’une heure, le public stupĂ©fait se dĂ©place alors entre petites foulĂ©es et jeu de cache-cache pour certains, afin de ne pas ĂȘtre interpellĂ©s. Les plus farouches s’aventurent Ă  jouer le jeu jusqu’au bout, en s’approchant au plus prĂšs des acteurs qui donnent tout, et surtout envie d’y croire.L’histoire d’Alice de l’autre cĂŽtĂ© du miroir», profonde et fantasque, est moins connue du grand public. Dans ce second volet, Alice passe de l’autre cĂŽtĂ© du miroir parce qu’elle s’ennuie. LĂ , elle dĂ©couvre sa maison, mais de maniĂšre trĂšs Ă©trange les fleurs, les jeux d’échecs, tout devient vivant!» explique Victoria Giorgini. Au travers de la compagnie Lunidea, qu’elle a cofondĂ©e avec CĂ©dric Cassimo Ă  Londres en 2006, elle dĂ©mocratise le théùtre immersif en lui donnant une forme novatrice la libertĂ© entre le texte, la trame et la participation du public devient essentielle. Les comĂ©diens aux costumes Ă©tonnants par LorĂšne Martin sont attachants et rodĂ©s aux imprĂ©vus du spectacle, autant qu’ils sont heureux de dĂ©ranger le public dans sa petite CardosoC’est en visitant les jardins du domaine en 2019 avec sa fille Charlotte – qui joue le personnage de la petite Alice – que Victoria craque pour ce lieu et y dĂ©cĂšle un vrai potentiel pour abriter ses spectacles de théùtre immersif. Elle est venue avec l’idĂ©e de crĂ©er quelque chose pour les jardins spĂ©cifiquement. Ensuite, elle aconstruit son histoire en s’en imprĂ©gnant», explique Sophie Bertorelli, directrice des jardins du chĂąteau depuis plus de dix ans. Cette collaboration avec le chĂąteau de Vullierens s’est faite comme une Ă©vidence. Notre ligne artistique est une balade totalement insensĂ©e qui nous enchante et nous surprend nous-mĂȘmes», confirme lametteuse en Cardoso 24 HEURESCe partenariat s’inscrit-il comme un plus pour le chĂąteau de Vullierens? Oui, ça nous permet de crĂ©er un Ă©vĂ©nement, car c’est ce que l’on veut faire de plus en plus proposer au public de vraies expĂ©riences, mais aussi faire vivre les jardins diffĂ©remment et dĂ©velopper l’offre pour les familles», souligne Sophie Bertorelli. Autotal, 24 reprĂ©sentations ont lieu et invitent le public Ă  profiter des jardins d’une autre maniĂšre, plus ludique et rĂȘveuse. FĂ©erie LumineuseLes FĂ©eries lumineuses en autre façon de profiter des lieux est de se laisser aller Ă  la magie insolite de sa FĂ©erie Lumineuse, une installation tout en lumiĂšres installĂ©e sur 10 hectares dans les jardins du chĂąteau. Le public est invitĂ© Ă  se perdre dans tous ses recoins, de la forĂȘt des fĂ©es Ă  l’installation de l’artiste Nicole Dufour, une aiguille de 10mĂštres Ă  l’entrĂ©e des portes des Iris. En marge de ces splendides rĂȘveries, le virtuose de l’art de l’animationde sable CĂ©dric Cassimo prĂ©sentera son spectacle conçu pour la Philharmonie de Paris en 2019, Nous l’avons imaginĂ© comme un rĂȘve Ă©veillé», glisse Victoria avez trouvĂ© une erreur?Merci de nous la signaler.
Alicede l'autre cĂŽtĂ© du miroir : le reportage avec interview de Tim Burton, Johnny Depp, Anne Hathaway Magicmaman. Suivre. il y a 6 ans. Sept ans aprĂšs Alice au pays des merveilles de Tim Burton, voici sa suite rĂ©alisĂ©e par James Bobin ! De retour dans l’univers fantastique d’Underland, Alice doit remonter le temps pour sauver son ami le Chapelier Fou,
Ellese rend au chevet du Chapelier fou qui, depuis la disparition de sa famille, se meurt de chagrin. Sa mission : l’aider Ă  rĂ©cupĂ©rer un sceptre magique qui pourrait arrĂȘter le MaĂźtre du Temps avant qu’il avance l’horloge et ne transforme le monde. Alice, de l’autre cĂŽtĂ© du miroir, jeudi 2 janvier Ă  22h40, sur M6. tf5b.
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